Tout employé a le droit de demander à son employeur un congé individuel de formation. Après l'accord express de l'employeur, le salarié peut s'absenter de son travail pour suivre un stage pratique ou théorique qu’il juge utile pour améliorer sa performance. Ce droit légal et statutaire est nommé le droit individuel à la formation ou encore le dif.
Le dif et le congé individuel de formation
En règle générale, le droit individuel à la formation ou le "dif" peut être exercé en dehors des heures de travail. Toutefois, il peut être prévu que les heures de stage se déroulent en partie pendant les heures normales du travail. En outre, il faut noter que la loi prévoit également l'accord à l'employé d'un congé individuel de formation. L'objectif de ce congé est la poursuite d'un stage de longue durée après la demande formelle de l'employé et l'accord expresse de l'employeur.
Obligations et crédit d'heures
Pour bénéficier de ce droit et du maximum de crédits d'heures, les employés (sauf les apprentis et les salariés en contrat de professionnalisation) doivent remplir certaines conditions d’anciennetés. Les périodes d’absence du salarié pour un congé de maternité, d’adoption, de présence parentale ou pour un congé parental d’éducation sont prises en considération dans les calculs des crédits d'heures de tout genre de formation continue.
La formation continue
la formation continue peut être définie comme l'apprentissage qui est poursuivi tout au long de la vie de la carrière d'un salarié. Le code du travail français garantit aux employés le droit à la formation continue pour améliorer ou acquérir d'autres compétences. Elle peut se dérouler en tout ou en partie pendant le temps de travail. Le salarié garde son salaire, sa protection sociale et tous les autres avantages salariaux.
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